LAMBORGHINI  400 GT 2+2 - 1967 [TROP TARD, VENDUE]

Restaurée à neuf à 95% en partenariat avec la Carrosserie Lecoq (Paris).

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La voiture mise en vente, vue ci-dessous au cours de sa restauration :

Après un travail parfait sur le métal nu, la finition des micro-détails sur les couches de primaire est essentielle et exige un savoir-faire hors-pair.

Durant la restauration par les meilleurs spécialistes au monde (ici la Carrosserie Lecoq), nous supervisons chaque phase du travail.

Historique de l'automobile mise en vente :

Cette Lamborghini 400 GT 2+2, châssis #0997, a été vendue neuve en France à l'importateur Paris-Monceau, en couleur Rosso Alfa et cuir noir - informations contrôlées à l'usine. Son historique est complet. La date de première immatriculation est le 24 Avril 1967.  C'est l'une des dernières, avec la barre antiroulis arrière. La voiture est toujours restée en France dans le Sud-Ouest, et n'a eu que quatre propriétaires. Elle se trouvait entre les mains du même collectionneur depuis 1975, arrêtée pour une restauration complète qui a été commencée, puis mise en attente. Nous l'avons reprise depuis quelques mois, dans les règles de l'art.

Tout a commencé par le démontage intégral avec extraction du groupe moteur-boite: les éléments mécaniques sont traités séparément par M. Ciclet. La carrosserie et le châssis, ainsi que les sellerie sont restaurées aux Etablissements Lecoq. Les superbes formes sont signées Franco Scaglione et revues par le célèbre Touring.  A cette époque "d'or" Carlo-Felice Bianchi-Anderloni tenait le crayon. Il est essentiel de restaurer et préserver une telle œuvre d'art.
 

Restauration :

Les pièces sont soit anciennes et restaurées dans les règles de l'art (à gauche volants Islero et 400GT, couvre AC), soit neuves (pistons),

soit contrôlées et éventuellement rectifiées, avec remplacement des pièces d'usure comme les paliers de vilebrequin, les coussinets de bielles etc.

Le moteur restauré à neuf : à noter que ce travail est fait méticuleusement et dans les règles de l'art, sans "sur-restauration" intempestive.

Sur ces deux vues, le bloc moteur vient de recevoir les pièces mobiles neuves.

La mise en place de  pistons et de segments neufs est la base d'une réfection moteur complète et de haute qualité.

Les travaux de carrosserie, peinture et sellerie ont été confiés à notre partenaire la Carrosserie Lecoq, la meilleure maison en France pour la restauration d'automobiles. La carrosserie est finie dans une sublime gris foncé métallisé, profond et lumineux à la fois - voir les premières photos ci-dessous. La sellerie a été refaite à neuf dans le meilleur cuir, en coloris "tan" (naturel). Les moquettes sont neuves, y compris bien sûr dans le coffre, ainsi que les garnitures intérieures isolantes dans la baie moteur.

L'incroyable maîtrise technique des compagnons carrossiers Lecoq suscite le respect et l'admiration. Héritant d'un savoir-faire accumulé depuis des dizaines d'années, leur toucher est celui d'artistes.

Maillets, gants de travail, formes en métal, il faut peu d'outils mais une immense compétence pour restaurer une oeuvre techniquement parfaite.

Cette GT biplace à la ligne audacieuse bénéficiait des avancées techniques du prototype GTV, et d'une ligne revisitée par un Touring visionnaire. Non seulement une jeune marque inconnue rivalisait avec les Ferrari contemporaines, mais elle les surpassait techniquement sur certains plans, notamment les double ACT par banc de cylindre (la 275 GTB présentée la même année était à simple ACT).

Légère et bien structurée, elle démontra un comportement dynamique excellent - châssis et suspensions signés Dallara -, grâce à un V12 d'avant-garde délivrant 280 chevaux et disposant d'un potentiel considérable. Sa cylindrée sera portée à 4 litres pour la version 400 GT, encore plus agréable à conduire car elle a notamment plus de couple.

Les Lamborghini 350 GT/400 GT sont les modèle fondateurs d'une marque qui fascine le monde entier. Quarante ans après, elle demeure une GT luxueuse d'exception, de celles qui se comptent sur les doigts d'une main, en même temps qu'une automobile qui a marqué l'Histoire. Très rares à la vente (à peine 247 exemplaires furent construits), elle se négocie surtout de gré à gré, car il n'est pas besoin de publicité, les acquéreurs sérieux sont nombreux.

Les 350/400 GT sont en train de retrouver la valeur qu'elles doivent objectivement avoir, autour de 200 / 250.000 Euros, et se rapprocheront de celle des Miura.

En effet elles sont bien plus rares que ces dernières, plus anciennes et très importantes dans l'histoire de Lamborghini: d'abord comme premier modèle de la marque, qui établit la réputation de Lamborghini comme rival de Ferrari – alors leader mondial des autos de sport -, les 350/400 GT étant techniquement supérieures aux Ferrari contemporaines. En raison de sa sa rareté - à peine plus de 200 ont été construites - ce modèle est convoité aussi bien comme pièce de collection pure que comme vraie GT de luxe, fabuleuse à admirer et à utiliser une fois en très bel état comme le sera celle-ci dans quelques mois.

Cette 400 GT représente l'une des plus belles pièces de collection pour un amateur de Grand Tourisme Italiennes: son V12 est issu du talent de Giotto Bizzarini (l'ingénieur qui développa la Ferrari GTO), sa conception technique est due à de GianPaolo Dallara et sa ligne au crayon de Touring... Avec le plaisir immense qu'elle procure à la conduite, son pedigree historique inégalable, et l'originalité de son style magnifique, elle est une valeur montante et sûre dans le monde de la collection. Sa rareté en fait un modèle qui prendra sans aucun doute rapidement encore davantage de valeur, "l'offre" restant très inférieure à la demande.

Il n'y a pour nous aucune raison objective pour qu'elle n'atteigne pas une valeur comparable à celle des Miura (350 à 400.000 € en ce début d'année 2011), car par rapport à la Miura, la 400GT est à la fois plus rare et plus importante historiquement : elle demeure pour toujours la première Lamborghini, celle qui a établi la marque de Sant'Agata comme grande rivale de Ferrari, ce que le public ignore parfois, mais que les collectionneurs et amateurs avertis n'ont pas manqué de relever.