Eight, 1989.

 

Le modèle.

La Bentley Mulsanne (dont la Eight est la soeur jumelle) a été baptisée en mémoire des mémorables performances de Bentley aux 24 heures du Mans  dans un temps lointain, mais dont tous les modèles gardent l'empreinte. L'une des qualités de la marque a toujours été de conjuguer un certain esprit automobile sportif, en tous cas exclusif, avec les notions de luxe et de volupté.

Devant le succès de ce modèle, la marque a ensuite présenté la "Eight" (huit en français, pour 8 cylindres) une version légèrement plus sportive dans sa présentation, en direction d'un public plus jeune que la clientèle traditionnelle. La calandre notamment était faite d'une grille d'acier, en remplacement des ailettes verticales chromées habituelles (sauf sur cet exemplaire : voir ci-dessous)

Les Bentley sont des limousines relativement discrètes mais d'une classe folle. Elles ont leurs amoureux exclusifs, amateurs de noblesse mécanique, de luxe énivrant et de romantisme. Ils ne rouleront jamais en Rolls-Royce, une Bentley leur paraîtra toujours, malgré la forte parenté avec la maison-soeur, le seul choix possible...

Le plaisir de leur conduite provient d'une étonnante combinaison de performance (puissance toujours "suffisante") et d'un ensemble de sensations de douceur et de force ; la voiture est compacte sans être petite, mais son moteur la rend vive et délicieuse, on ne la quitte qu'avec regret, même après une longue route.

Comme dit fort justement son propriétaire : elle est une compagne plus qu'un moyen de transport.

 

La voiture proposée.

Finie en noir verni, intérieur est garni de sellerie Connolly en cuir noir, cet exemplaire est en état splendide, pour client exigeant comme le sont tous les "Bentley drivers". Les suspensions et l'échappement sont neufs.

Le moteur est tout simplement à l'état du neuf.

Cette mécanique est un V8 à 90° de 6,7 litres tout alliage, dont la puissance est d'environ 350 chevaux. Il est parfaitement servi par une excellente boîte automatique à trois rapports. 

Les suspensions sont indépendantes, à ressorts hélicoïdaux sur les quatre roues, et réglage automatique d'assiette à l'arrière, tandis que les ressorts avant sont plus fermes que sur la Mulsanne, pour un conduite plus contrôlée. Les freins sont à disques (ventilés à l'avant). L'ensemble, et cela peut surprendre, n'est pas dénué d'un caractère sportif et la voiture est très maniable et facile à conduire.

Il convient enfin de se souvenir que Sir Owen Bentley a créé quelques-uns des moteurs les plus prestigieux de l'histoire de l'automobile, marquant même d'une victoire le palmarès des 24 heures du Mans, avant de passer chez Aston-Martin. Aujourd'hui encore, posséder une Bentley n'est pas donné à tout le monde ; il faut savoir s'élever au-dessus d'un certain conformisme, et prendre une distance suffisante avec le quotidien. Apprécier la noblesse et la beauté intemporelle d'une telle automobile est souvent le signe d'un esprit fort et indépendant.

A noter que cet exemplaire est assez unique en ce sens qu'il est bien référencé comme une Eight (carte grise, numéro de châssis, plaque constructeur), mais qu'il possède des éléments de finition de la Mulsanne, principalement la calandre munie d'ailettes verticales chromées, plus élégante que celle en grillage d'acier monté d'origine sur la Eight- voir photo ci-dessus.

 

Seulement 1736 Bentley Eight ont été construites, de 1984 à 1992.

Prix :37.000 € / 242.700 FFR.

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