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Quelques automobiles que vous auriez pu acheter chez AUTODROME


Automobiles exceptionnelles (l'esprit plus fort que la matière)

 

L'automobile, à un certain degré d'élaboration, peut être considérée comme une œuvre d'Art, plus précisément d'Art appliqué.

Au même titre que l'Architecture, qui maîtrise à la fois les proportions, les volumes, et différentes techniques, la création d'automobiles exceptionnelles qui marquèrent leur époque a été le fait d'ingénieurs et stylistes disposant non seulement de talents artistiques, mais d'un génie particulier à utiliser la matière aussi bien pour une fonction que pour une forme.                                                         

Nous vous invitons à flâner tranquillement parmi certaines des plus belles oeuvres que les meilleurs créateurs ont produites...


La Cobra Daytona (1965) conçue et dessinée par Caroll Shelby n'a été construite qu'en six exemplaires. Elle a marqué l'histoire de la compétition automobile en s'opposant victorieusement aux Ferrari qui dominaient alors les épreuves. Sur cette photo, un exemplaire longtemps considéré comme détruit et qui a été retrouvé après des années de semi-abandon. L'état d'usage d'une automobile ancienne ne diminue pas sa valeur, bien au contraire. L'amateur de belle mécanique retient son souffle devant cette silhouette à la fois brutale et sobre - telle que l'a voulue son créateur : efficace et excitante au possible.

 

La Carabo (1968), dessinée par le styliste Nuccio Bertone, sur une base d'Alfa-Romeo 33 de compétition, est la première esquisse de toute une lignée d'automobiles qui allaient représenter l'apogée de la voiture de Grand Tourisme du XXème siècle, et donner naissance notamment à la Lamborghini Countach.

La Maserati Boomerang (1972), dessinée par Giorgetto Giugiaro pour Ital-Design sur base de Maserati Bora, est une autre approche du même idéal : ligne "en coin" sans rupture entre le capot avant et le pare-brise, mono-volume d'une grande hardiesse, elle a marqué l'imaginaire de nombreux stylistes. Elle fut adjugée environ un million de dollars aux enchères en Février 2005.

 

La première Lamborghini Countach (LP 500 1971, ci-dessus) avait des lignes tellement innovantes que beaucoup d'observateurs étaient certains qu'elle n'entrerait jamais en production. Sa silhouette, due au crayon de Marcello Gandini demeure éblouissante de pure beauté.

Ci-dessus, la toute première LP400 (encore un prototype) identique esthétiquement à la LP500, hormis les prises d'air des radiateurs. Les premières LP400 fabriquées sur ce modèle sont aujourd'hui adulées par les connaisseurs de la marque.

Dès la LP400S, le dessin des différentes versions fut peu à peu chargé d'éléments additionnels qui modifièrent beaucoup ses formes originales.

 

La Chaparral 2E (1966), dessinée par le pilote-ingénieur Jim Hall, qui "inventa" entre autres l'aileron aérodynamique mobile ; toute une génération de voitures de compétition allaient s'en inspirer.

 

La Bucciali TA V12 (1932). Aucun commentaire ne convient pour une telle oeuvre mécanique.

 

 

Avec la 600 (1963), Mercedes ambitionnait de surpasser Rolls-Royce. Elle fut en effet couronnée comme la meilleure voiture du monde par plusieurs magazines spécialisés. Cette automobile n'a pas eu d'équivalent depuis l'arrêt de sa production il y a vingt-trois ans.  Par ses qualités techniques et ses proportions magistrales (le style est signé Paul Bracq) cette  véritable sculpture en mouvement restera unique dans l'histoire.

La Rover-BRM à turbine qui participa aux 24 heures du Mans 1965 : son esthétique inspirée - futuriste pour l'époque - reste un chef-d'œuvre de fonctionnalité élégante. Un mariage presque parfait d'avant-garde et technologie, qui est resté dans la mémoire des spectateurs de l'époque, non seulement en raison des formes de la voiture, mais de son extraordinaire turbine à gaz, et de son étrange silence de fonctionnement.

 

Ferrari P4 (1966). Equilibre entre puissance, sensualité et dynamisme : sans doute la plus belle des Ferrari de course...Un V12 de 450 chevaux, une carrosserie en aluminium formé à la main, environ 850 kilos. Conformément au règlement sportif de l'époque, une telle automobile était homologable pour circuler sur route (à l'échappement libre près). La confrontation était captivante, en performance comme en style, avec la Ford GT40, sa rivale sur la piste.

 

La Ferrari P6 de 1968,signée par Leonardo Fioravanti pour PininFarina, est probablement le dernier stade de l'évolution d'un style fondé sur l'aérodynamisme des voitures de compétition des années 60. Bien que les photos ne lui rendent pas justice, ses formes souples et tendues à la fois atteignent un certain degré de perfection. Le prototype P6 est considéré stylistiquement comme le précurseur de la Ferrari BB (images Pininfarina).

 

Retour sur les prototypes Ferrari de compétition des années 60.

Ces photographies de la Ferrari P4 conduite à la deuxième place des 24 heures du Mans 1967 par Mike Parkes et Ludovico Scarfiotti, portent une charge d'émotion. Après des années de suprématie totale, jusqu'en 65 (trois premières places), Ferrari était défait par Ford qui remportait l'épreuve en 66. L'année suivante, lorsque furent prises ces photos, l'équipage de la P4 même s'il avait manqué la victoire au Mans, pouvait remporter le titre de Champion du monde de Sport-Prototypes, comme une juste revanche (photographies copyright Jean-Marie Sépulcre, avec nos remerciements).

 

Remontons dans le passé (1927-30) : la Daimler V12 "Double-Six". Le moteur, d'une cylindrée de 7,1 litres, était composé de deux 6 cylindres en ligne tournant sur un vilebrequin commun. Ce fut la première automobile de production britannique équipée d'un V12.

 

Ceux qui fabriquent ou restaurent les véritables automobiles de caractère effectuent des travaux qui s'apparentent à l'activité de sculpteurs ou d'autres artistes. Ci-dessus, une Delahaye 135MS coupé profilé (dessin Figoni et Falaschi).

Ici, la voiture parvenue à une phase plus achevée.

Ce moteur est le 12 cylindres en V atmosphérique (5,3 litres, 540 chevaux) du prototype Jaguar XJ13.

 

La Ferrari 250 LM ou 250 Le Mans Berlinetta (1963), par ses proportions, sa noblesse mécanique, la pureté de sa conception, est pour certains la plus belle voiture jamais construite. Il en existe une trentaine d'exemplaires. Ci dessous, #8165 en 1967 au Daily-Express Trophy.

 

La Maserati A6G CS, la carrosserie de cette version, nette et brusque comme un grondement de moteur de course, est signée Pinin Farina.

 

La Jaguar XJ 13 a-t-elle vraiment existé ?

Cette fausse question se réfère à l'histoire tronquée de ce splendide prototype : développé durant plusieurs années en vue de participer notamment aux 24 Heures du Mans (en 67), il n'a jamais été aligné en compétition, la direction de la marque ne voulant pas risquer l'échec...

Des millions d'amateurs passionnés regrettent encore de n'avoir pu voir sur piste la dernière vraie Jaguar de course. Même battue, ou arrêtée au stand de ravitaillement, la XJ13 avait sa place. Le seul exemplaire construit fut gravement accidenté en essais, puis restauré.

Moteur 16 cylindres Bugatti. Fabriqué en quelques exemplaires, il illustre bien la beauté architecturale des mécaniques conçues par Ettore Bugatti.

Dans les années 80, une équipe d'ingénieurs de pointe a développé une voiture qui se voulait la première "Bugatti" de l'ère moderne. Même si la filiation n'avait pas la légitimité revendiquée, l'EB110 Supersport reste une des plus fascinantes autos du XXème siècle.

C'est rien moins que Paolo Stanzani (créateur de la Lamborghini Miura avec G. Dallara, et de la Countach) qui signa et mis au point les prototypes du modèle. Juste après, il devait hélas quitter la firme car il se trouvait en désaccord avec les plans "marketing et financiers" du principal actionnaire Artioli qui voyait les choses en très grand.

Une autre histoire était possible, plus belle et moins déterminée par l'argent, car à l'origine du projet, on trouve bel et bien Ferruccio Lamborghini avec son ancien complice Stanzani. Ce dernier, qui se retira officiellement de l'aventure, lorsque le nom Bugatti fut choisi par Artioli, caressait l'espoir secret de revenir par la grande porte. Nous avons évoqué cette réalité méconnue lors d'une interview que Paolo Stanzani nous a accordée - voir Autodrome Bulletin N°16.

Il faut reconnaître que le travail technique et de design a abouti à une automobile de premier plan, encore inégalée avec ses quatre turbos, son châssis carbone, ses 600 chevaux, 351 km/h réels et homologués et sa traction intégrale permanente.

Après la faillite, la marque, reprise par Audi, est devenue objet de marketing pour le Groupe allemand.

 

La première Ford GT, présentée en 1964, et qui allait devenir la Ford GT40.

Les passionnés des grandes marques de compétition de l'époque étaient sceptiques devant l'arrivée d'un géant de l'industrie dans le monde de la course européenne. Mais ce qu'ils ne savaient guère (Ford se gardait d'insister sur ce point), c'est que l'équipe chargée du projet n'était pas vraiment l'un des départements existants de Ford, mais plutôt une petite équipe très dynamique basée en Angleterre, et qui comprenait à l'origine notamment Eric Broadley, le concepteur de la Lola GT - dont fut directement inspirée la Ford. C'est sur le modèle des petits constructeurs anglais, tels que Lola, que FAV (Ford Advanced Vehicles) fonctionnait.

La voiture remporta les 24 Heures du Mans deux ans après et connut ensuite un succès considérable sur tous les circuits.

Sur ce cliché d'époque(*) , l'inspiration du dessin original a été parfaitement capturée. L'aérodynamisme et les lignes de l'auto, splendides et concises, n'ont miraculeusement pas pris une ride - même si les vitesses supérieures à 300 km/h dont la voiture était capable nécessitèrent des retouches dès qu'elle fut sur la piste. Autres photos.

(*tirée de "Ford GT40, An anglo American supercar Classic", David Hodges, MRP).

Bugatti 57C Atlantic.

La mémorable Chaparral 2F, contre tous les pronostics, remporta les 1000 km du Nurburgring en 66 - révolutionnaire, elle hante encore la mémoire collective de la course automobile.

 

La première fois qu'une voiture de sport touche la piste est un moment d'émotion difficile à expliquer : la matière entre-t-elle alors en vie ? Un dessin, une idée, devenu projet, puis objet doté de puissance, s'exprime enfin, maîtrisé par un homme - une interaction profonde et indispensable. La Pagani Zonda sur le circuit de Sebring. Imaginons ce que ressent à ce moment son créateur Horacio Pagani...

 

Ci-dessous, la Cisitalia 202 CMM "Savonuzzi", 1947-48, dessin Giovanni Savonuzzi, carrosserie réalisée par Vignale. Cisitalia était dirigée par Piero Dusio, un riche industriel passionné par la course automobile. Cette voiture rarissime (deux exemplaires), motorisée par un bloc d'origine Fiat de faible cylindrée, était très en avance sur son époque, avec un Cx de 0,29, encore remarquable aujourd'hui.

 

Ces vues, de qualité moyenne, montrent pourtant bien la silhouette saisissante, originale de la Cisitalia.

 

Lamborghini Countach LP400 1974. Ci-dessous, son châssis.

Le châssis multitubulaire de la Ferrari 250 LM (1963-64)

La Modulo signée Leonardo Fioravanti pour PininFarina : l'aboutissement d'une recherche poussée à son extrême limite

(photos ci-dessus Edwin Van Nes)

Incroyable, irréelle, plus basse que basse, et pourtant faite pour rouler...

Pourquoi l'état de cette automobile crée-t-il autant d'émotion ? Beauté injustement délaissée, génie créateur matérialisé à la hâte,

mais non entièrement accompli, il est évident pour toute personne cultivée que de telles œuvres de l'esprit sont à sauver à tout prix.

Il s'agit du prototype CD-Grac, étudié par Jean Serge Aziosmanoff pour les 24 H du Mans 1965. Il ne sera pas admis par les commissaires (insuffisance de préparation).

 

 

L'Aston  Martin Bulldog est un prototype extrême, totalement hors des limites convenues. Avec panache, la marque anglaise présente

sa dernière véritable oeuvre développée en interne par les ténors de Newport-Pagnell, dont William Towns pour le style

(il avait signé la Lagonda V8 et la DBS, après avoir travaillé sur l'extraordinaire Rover-BRM des 24 H du Mans).

 

 

Le V8 de 5,3 litres conçu par Tadek Marek était suralimenté par deux turbocompresseurs et développait jusqu'à 700 chevaux.

La Bulldog fut chronométrée à 307 Km/h en 1979, peu avant sa présentation en 1980 ; elle est théoriquement capable de 381 km/h.

Elle n'a plus été vue depuis des années, mais il s'agit d'une automobile d'importance historique, l'unique Aston Martin de route à moteur central,

et qui plus est, le modèle routier le plus avancé de toute l'histoire de la firme anglaise. On peut la considérer comme l'apogée des Aston Martin classiques.

 

 

24H du Mans 1988 :

Peu avant la tombée du soir, Roger Dorchy prend le volant de la WM-Peugeot dont le V6 suralimenté par deux compresseurs Garrett,

atteint 950 chevaux en qualifications. Il atteint 405 kilomètres / heures, vitesse chronométrée officiellement dans la ligne droite des Hunaudières.

Ainsi, une entreprise artisanale, modeste mais menée par des hommes d'exception, a établi (et détient toujours) le record absolu de vitesse  en course

dans la plus grande épreuve automobile du monde. L'année suivante, Jaguar, Porsche et Sauber Mercedes ne pourront enregistrer que des vitesses de 390 à 400 km/h.

 

 

Une Lamborghini Islero a participé aux qualifications des 24 H du Mans en 1975. Peu de gens le savent, sauf les spécialistes de la marque, mais

cette aventure d'une GT de route engagée dans un défi incroyable aurait pu rester dans l'histoire avec un peu plus de moyens techniques. Nous recherchons

des informations sur le devenir de cette voiture, dont les historiens pensent qu'elle est encore en existence.

 

 

En 1969, Mercedes innove, renouant avec sa tradition un peu délaissée à l'époque, en présentant un prototype à moteur à piston rotatifs type Wankel.

D'une puissance de plus de 350 ch. dans l'une des versions, il est positionné en central-arrière ; cette biplace expérimentale aurait pu devenir un merveilleux

coupé de Grand Tourisme, digne de la 300 SL. Mais Mercedes ne construit qu'un très petit nombre, aux fins d'essais et d'étude. La plus célèbre des automobiles

de production à moteur Wankel est la NSU RO-80, au dessin aérodynamique et en avance sur son temps, maintenant très recherchée par les collectionneurs.

 

Plus tard, Mazda confirma la validité de cette technique en remportant les 24 heures du Mans avec la 787, équipée d'un Wankel de 700 chevaux.

 

 

L'une des représentantes remarquables de la technique Wankel est la Mazda Cosmo Sports (Salon de Tokyo 1964). Rare et originale elle est aujourd'hui très recherchée.

 

 

 

Une partie des réserves d'Autodrome.

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